Appartement de Holmes
Miss Hudson
John Watson
Irène Adler
Une histoire de sanatorium
Sherlock Holmes alias Rolf Sigerson
John Watson
Adélaïde Deschamps
Le docteur Barnabé Clérembard
Rudolf Von Eisenbruck alias le père Malaubru
La Comtesse Eléonore de Vernon Mercourt
La soignante Mathilde Crépin
Nadia Pavlovitch alias Irène Adler
Séraphin Blat, homme entretien alias Jean Baptiste Bouchez
Barthélémy Dufresne, soignant
Pierre Levasseur alias Victor Dupond
Joseph Josefin, journaliste à l’Epoque
La masseuse hindoue, Naischa
Levasseur et Rudolf seul ou presque...
Levasseur: Ou courrez-vous comme cela Baron?
Rudolf: Je croyais que vous étiez aux soins.
Levasseur: Et vous en profitez pour tisser votre toile autour de la Comtesse !
Rudolf: Vous devenez fou ! Les émanations des bains ne vous réussissent pas .
Levasseur: Vous ne l’aurez pas croyez-moi. Elle est insensible à vos charmes et à votre baratin.
Rudolf: Baratin ! Attention à ce que vous dites, le duel est légal en France et je pourrais vous mettre une balle dans la tête.
Levasseur: Je ne vous le conseille pas. Je sais des choses sur vous et tout cela est sous pli chez mon notaire.
Rudolf: Allons donc...des menaces? Vous faites des dossiers sur tout les gens que vous êtes amenés à croiser? ( il ricane)
Levasseur: Je me renseigne sur tout les gens avec qui je vais rester un certains temps et je suis tombé sur des choses amusantes vous concernant. Alors faites attention à ce que vous
dites.
Rudolf: Je n’ai rien à cacher et une balle au milieu de ce front arrogant serait du plus bel effet. Il veut lui toucher le front mais Levasseur lui attrape la main.
Levasseur: Ne recommencez jamais ça! Vous ne m’intimidez pas avec vos grands airs et encore une fois, laissez la Comtesse tranquille.
Rudolf: Vous êtes mauvais...joueur... Levasseur...ou bien dois-je dire...
Levasseur: Taisez-vous ! Comment...cela n’a pas d’importance...scellons un pacte.
Rudolf: Un pacte?
Levasseur: Un pacte entre canailles vaut bien tout les autres car nous autres ne le faisons pas payer devant les tribunaux mais par le sang.
Rudolf: Je vous écoute.
Levasseur: Jouons à jeux égal et que le meilleur gagne.
Rudolf réfléchissant: Soit. Serrons-nous la main mais je vous préviens, j’aurais les bijoux et le corps de cette femme arrogante.
Levasseur: Et bien moi, j’aurais d’abord le corps de cette arrogante et ensuite les bijoux. ( il rit )
Levasseur: Que le meilleur gagne!
Rudolf: Que le meilleur gagne.
Entre Barthélémy
Barthélémy: Messieurs un mot.
Levasseur: Soins...
Rudolf: Lavement
Ils ricanent.
Barthélémy: Je sais ce que vous faites avec la Comtesse. Je vous vois comme deux vautours. Vous en avez après ces bijoux ! Je ne sais pas qui vous êtes mais ce que je sais, c’est que vous n’êtes pas des clients honnêtes !
Ils s’approchent tout les deux de lui. Très proches, menaçant.
Levasseur: Qu’est ce que tu dis ?
Rudolf: Il nous menace je crois.
Levasseur: Tu n’aurais pas du mettre ton nez dans un monde que tu ne connais pas.
Barthélémy: Vous avouez donc !
Rudolf: Avouer? Avouer quoi ? Tu menaces un Baron !
Levasseur: Tu menaces un redoutable duelliste.
Rudolf: Tu sais qu’une balle se perds très vite.
Levasseur: Et toi...pas d’armes évidement.
Rudolf: Un clystère peut être.
Ils éclatent de rire.
Barthélémy: Vous n’oseriez pas.
Ils le bouscule un peu.
Barthélémy: Prenez garde.
Rudolf: Vous êtes armé mon cher ?
Levasseur: Toujours.
Rudolf: Alors finissons-en dans le parc.
Ils veulent l’entrainer de force.
Sigerson: Ah Monsieur Barthélémy, vous m’avez réveillé...c’est l’heure de mes soins je suppose?
Barthélémy: Euh...non...enfin...si...Monsieur Sigerson! Je vais faire chauffer votre bain.
Il sort précipitamment. Levasseur le suit mais calmé par le témoin.
Sigerson fait mine de le suivre mais lentement.
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