COMÉDIE ROMANTIQUE D’UNE NUIT D’ÉTÉ

COMÉDIE ROMANTIQUE D’UNE NUIT D’ÉTÉ

Alain Beaufort avec mes remerciements à Olivier

Genre: comédie

Distribution: 2 femmes et 3 hommes (personnage de la maladie pouvant être une femme)


Un auteur totalement égocentrique qui souffre de très nombreux toc se dispute violemment avec son épouse qui le quitte car totalement négligée. Il ne l’écoute, ne s’intéresse à rien de leur vie de couple et elle ne supporte plus cette relation dans laquelle un enfant va naitre et pour laquelle son mari n’est pas prêt. Celui-ci s’en prendra alors à son souffre douleur, la ménagère mais sera rattrapé par ses propres démons, de nombreux toc, matérialisé en une personne.


Durée: 1 heure 50

Personnages:

Elle: femme enceinte
Lui: son mari, auteur
La ménagère
L’ami thérapeute
La maladie

Extrait 

Lui : un cambrioleur… (Il saisit une bouteille et marche à pas de loup vers le bruit. Il ouvre une porte.) Sors de là ! Pas de chance ! Je suis armé et ça va être ta fête. Sors de là, profanateur. (Lentement, la femme d’ouvrage sort avec un seau et des torchons.)
La ménagère : C’est moi …
Lui : Je le vois bien … mais … qui êtes-vous ?
La ménagère : La … femme … de … vous plaisantez ?
Lui : J’en ai l’air ?
La ménagère : Euh ! Je ne sais pas. Je ne vous ai jamais vu plaisanter.
Lui : (il la dévisage de près) Je ne vous reconnais pas.
La ménagère : Je m’en doutais …
Lui : Ah ? Et pourquoi ?
La ménagère : Vous ne m’avez jamais parlé.
Lui : Mais…mais…mais si, je vous reconnais… C’est moi qui vous paye en déposant sur la table une enveloppe. Ah !
La ménagère : Et alors !
Lui : C’est la preuve que je sais que vous existez. Ah !
La ménagère : Au même titre que le lave vaisselle, la machine à laver, la …
Lui : C’est faux.
La ménagère : Vous ne me reconnaissez pas !
Lui : Et bien oui, je ne vous reconnais pas ! Et alors ? Vous reconnaissez toujours tous les gens que vous croisez en rue ?
La ménagère : Dans la rue, non. Mais s’il y avait chez moi, un type sortant d’une pièce avec un seau, une raclette et des torchons et ce depuis 2 ans, je saurais qui il est. (L’imitant) Ah !
Lui : Mais je sais qui vous êtes !
La ménagère : Maintenant ! Maintenant ! Ca me fait penser aux pages 118 et 123 de votre livre !
Lui : Oh ! Vous l’avez lu ?
La ménagère : Oui. Et après, j’ai aidé madame à faire sa valise… Ca ne l’a pas empêché de m’enfermer dans le placard.
Lui : Vous voyez que je ne suis pas le seul à vous oublier. Peut-être que vous êtes quelqu’un qu’on oublie…
La ménagère : Je ne sais pas ce qui me retient de ne pas partir aussi !
Lui : L’enveloppe peut-être …
La ménagère : Considérez que vous êtes en sursis et que dès que je trouverais une autre place, je partirais.
Lui : Ah ! Les femmes !
La ménagère : Ah non ! Même si c’est déjà un miracle que vous me reconnaissiez en tant que femme…
Lui : Si on veut…
La ménagère : Hm ! Je ne supporterais pas de vous entendre généraliser comme l’autre sur ce concept. Il n’y a pas plus du « les femmes » que « les hommes », « les gays», « les lesbiennes », « les trans » où tout ce que vous voudrez. Il y a des personnes ! C’est tout !
Lui : Voyez-vous cela. La serpillière qui pense.
La ménagère : Je ne sais pas ce qui me retient de…
Lui : L’enveloppe …
La ménagère : La compréhension de ce que vous traversez.
Lui : Je traverse quelque chose ? (ayant momentanément oublié)
La ménagère : Une rupture !
Lui : Ah oui ! (idem)
La ménagère : Ah oui !
Lui : (Se souvenant soudain) Ah oui…

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