Metteur en scène

Mettre en scène, c’est écouter le texte autrement. C’est entendre ce qu’il murmure entre les lignes, imaginer l’espace qu’il réclame, et faire dialoguer les corps, les voix, la lumière, le silence.

En tant que metteur en scène, je cherche à révéler ce que le théâtre a de profondément humain : ses tensions, ses élans, ses zones d’ombre et de lumière. Chaque projet est pour moi une rencontre : avec une œuvre, avec une équipe, avec un public. Je travaille avec le souci du sens, du rythme, de l’émotion, tout en laissant place au doute, à la surprise, à la vie.

J’aime penser la scène comme un laboratoire sensible, un lieu de poésie et de réflexion, de précision et de vertige. Ma démarche est exigeante mais toujours ouverte, portée par l’envie de construire ensemble un moment de théâtre vrai, incarné, et vibrant.

Alain Beaufort

En bref, mon cheminement comme metteur en scène...

2025/2026
"Jack l'éventreur, l'affaire secrète de Sherlock Holmes"
2025
" Ma mère, cette inconnue"
" Elle est...Don juan"
" Le sphinx rouge" d'après Alexandre Dumas
2024" Orphans manor" spectcle inter-actif immersif
" Sherlock Holmes, Provisoirement décédé"
" Quadrille" de Sacha Guitry
2023" Comédies folles et folles comédies" d'après G Courteline
" Le bourgeois gentilhomme" de Molière
2022"le système Ribadieur" de G Feydeau
" On connait la musique"
" Les cotelettes" de B Blier
2020/2022 : "La comédie funèbre"
2019 « Cinquante nuances d'Ougrée" série sociale en 6 eps
« The Mousetrap » d'Agatha Christie
« Faisons un rêve » de Sacha Guitry
2018 « Désiré » de Sacha Guitry
« Oscar » de Claude Magnée
2017 « Divines comédies » courtes pièces de Sacha Guitry
« La fille de Marie Antoinette »
2016 « Les fourberies de Scapin » de Molière
"Dracula » d'après Bram Stocker
« Petite promenade en enfer »
2015 « Les Précieuses Ridicules » de Molière
"Naked »
2014 «Sherlock Holmes, is this the end ? » de Sir A C Doyle
« Le Tartuffe » de Molière
« Comédie romantique d'une nuit de printemps »
« La chute » d'Albert Camus
"Huit femmes » de R Thomas
2013 «La pèlerine écossaise » de S. Guitry
"Sherlock Holmes, la bande mouchetée et le diamant de la couronne"de Sir Arthur C . Doyle
2012 « Les jeux sont faits »
"Kean » D’Alexandre Dumas
2011 « J’aurais voulu être »
« Les Censi » de Percy Bishe Shelley
« Toâ » de Sacha Guitry
« J’aurai voulu être »
2010 « Les femmes savantes de Molière
« Faisons un rêve » de Sacha Guitry
2009 « La peur des coups, l’article 330, de Monsieur Badin
le gendarme sans pitié » De Georges Courteline
« Georges Dandin » et « le médecin volant » de Molière
« Le Cocu de Roy ou Montespan
2008 « La comédie romantique d’une nuit d’été »
« Le malade imaginaire » de Molière
« On purge bébé et feu la mère de Madame » de G. Feydeau
2007 « Les liaisons dangereuses » d’après le roman de P. Choderlos de Laclos
« L’avare » de Molière
2006 « Courteline » d’après Georges Courteline
« A Bicyclette »
" La comédie du couple" courtes pièces de S Guitry
2005 « Cycle de lecture spectacle de théâtre érotique du 17ième 18ième et 19ième
2004 « Little Cabaret, » montage d’après Vian, Ferré, Nougaro, etc
2003 « Quadrille » de Sacha Guitry
2002 « La Belle et la Bête »
« Don Juan" de Molière
2001 « Rupture » de S Demarest
« Le médecin malgré lui » de Molière
« Ca fait peur non ? » de JM Ribbes
« Monsieur Badin, la peur des coups et la paix chez soi » de G. Courteline
« Cru ! » création
« Alice au Pays des Merveilles » d’après Lewis Caroll 1997
« Vieux ! »création collective
1996 « Un Petit Coin de Paradis » de D.Hackier et J.Dave

Toutes les formes de mise en scène m’ont toujours profondément intéressé — l’écriture contemporaine comme les textes classiques, et ce défi constant qui consiste à leur redonner vie aujourd’hui. Ce qui m’importe n’est pas l’époque d’un texte, mais sa nécessité : ce qu’il a à dire maintenant, et la manière dont il peut résonner avec le présent.

Je suis tout autant attiré par la précision et le rythme de la comédie, où le timing et la structure sont essentiels, que par la profondeur introspective du drame, où le silence, l’hésitation et la tension intérieure parlent souvent plus fort que les mots. Je suis fasciné par ces moments où le langage se retire pour laisser les corps raconter — par le geste, le mouvement, la présence — dans une économie, voire une absence de parole. Et, à l’inverse, par les pièces où le verbe est souverain, où les mots sont denses, musicaux, et porteurs de pensée.

Je choisis de mettre en scène une pièce lorsqu’elle me touche véritablement, et lorsque j’ai la conviction profonde qu’elle doit être portée au plateau ici et maintenant. Mes raisons ne sont ni théoriques ni idéologiques, mais personnelles : celles d’un homme de son temps, attentif au monde qui l’entoure, et désireux de créer, par le théâtre, une rencontre vivante entre un texte, des interprètes et un public.